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    L'Art

    Les artistes toulousains

    • SHERIO

      C’est en 1996, que Gauthier Genet découvre le graffiti. Après des années passées à peindre les murs, il s’oriente en 2003 vers la photographie sans mettre de coté sa passion première. Au départ, tourné vers le portrait et le nu, l’artiste développe par la suite un projet d’envergure à la signification quasi mystique : l’icosaèdre.

      L’intelligence du projet est de regrouper alors tout ce qui fait sens pour Gauthier Genet à savoir l’humanité et l’éphémère à travers un travail photographique calqué sur l’idée du Land art. Le volume clairement positionné dans une dynamique de ux et de perspectives, se veut une métaphore de l’éphémère. L’icosaèdre, structure indestructible par ses proportions parfaites intégrant le nombre d’or, reste témoin de l’éphémérité de la vie qui l’entoure.

      Sans cesse inspiré par cette proportion divine, Gauthier Genet travaille actuellement sur de nouveaux projets : la création d’un fauteuil alliant le fer, le bois et le cuir, une série photographique où l’icosaèdre est non seulement la lumière éclairant le sujet mais aussi un élément constituant qui intègre l’œuvre et la réalisation d’anamorphoses, ce procédé qui permet de créer une image déformée qui se recompose à un point de vue pré-établi et privilégié.

      Oeuvre à découvrir en chambre 201.
    • RESO

      Reso (Soer), writer français emblématique du “ Wild style ”, est présent dans nos villes depuis plus de 20 ans avec ses oeuvres souvent imposantes, alternant entre lettrages, personnages et scènes réalistes. 
      Même si Reso passe de la bombe au pinceau, des murs aux toiles, l’originalité de son style reste facilement reconnaissable dans ses travaux les plus récents. 

      Lettrages et typographie servent de fondation à l’écriture de ses auto- portraits subtilement enrichis de nouveaux éléments : formes, courbes, lettres, comme un miroir véritable révélant l’âme de ceux qui recherchent l’observation. Chaque couleur, chaque forme rend hommage à une fraction de seconde, une émotion, une expérience, une image de la réalité.

      Oeuvres à découvrir dans le lobby, en chambre 101, 202, 204, 205 et 402.
    • MISS VAN

      Née en 1973 à Toulouse, Vanessa Alice Bensimon, alias Miss Van, est une des initiatrices du mouvement féminin dans le street art en France. Ses poupées sensuelles et malignes dessinées au pinceau et peintes à l’acrylique sont sa marque de fabrique. En 25 ans, son style et sa technique ont évolué, mais la signature Miss Van est restée la même, passant petit à petit des murs de la ville aux toiles des galeries

      Inspirée par la bande dessinée, par l’oeuvre notamment de Vaughn Bodé, auteur américain et graffeur mort en 1975 à l’âge de 33 ans, ou même l’imagerie religieuse, Miss Van affine son style au fil des ans. Le dessin gagne en détails. Les poupées, qui jusqu’ici squattaient les rues, s’installent désormais dans les galeries au début des années 2000. Miss Van expose à Paris, Manchester, Turin, Bruxelles, Barcelone, Bologne, Rotterdam, Los Angeles, Sydney, Zurich...

      Oeuvre à découvrir en chambre 104.

    • Mondé

      Mondé est issu de la culture graffiti qu’il pratique depuis plus de 15 ans dans les rues Toulousaines. Il s’approprie l’espace public afin de mettre en lumière son nom aux yeux du plus grand nombre, et ainsi créer une rencontre avec les spectateurs.

      Ses peintures illégales sont la base de son travail, lui permettant de voyager, afin de peindre dans de nombreuses villes autour du globe dans la plus pure tradition du graffiti.
      Le travail sur toile est pour lui une suite logique de son art et l’occasion d’organiser une recherche graphique plus poussée. Sa principale priorité est de créer un équilibre entre formes et fonds, mais aussi entre les différentes associations de couleurs présentes dans ses toiles.

      Son travail artistique se décrit comme un mélange entre la calligraphie, le graffiti et l’abstraction, jouant entre les pleins et les vides pour créer une composition visuellement équilibrée. Ses toiles ont un coté freestyle, car elles ne sont jamais pensées en amont : ni maquette, ni dessin préliminaire, Mondé laisse libre court à son imagination en privilégiant l’énergie du trait.

      On retrouve dans les œuvres de Mondé le hasard des coulures et des éclats de peintures qui proviennent du graffiti, mélangés à l’énergie et à la précision du geste de la calligraphie arabe et latine.

      Les textes présents sont issus de son propre alphabet, véritable jeux de piste, inspiré de ses activités graphique illégales.

      Oeuvres à découvrir en chambre 401 et 402, dans la galerie du restaurant “ Sixty-two ” et dans la salle séminaires. L’œuvre “ One love ” a été réalisée spécialement pour le restaurant “ Sixty-two ”, elle est reproduite sur les supports des cartes du bar et du restaurant pour la saison été 2017.